Notre réunion avait lieu à Villeneuve d’Ascq dans les locaux de la « Brasserie Moulin d’Ascq ».
Elle a débuté par la visite de l’entreprise, elle-même précédée par la présentation de l’activité brassicole par un brillant ingénieur très new-look, et très compétent.
La bière résulte du mélange, et de la fermentation de la cuisson de quatre éléments, le houblon, une céréale germée, la levure et l’eau. La céréale germée la plus utilisée est l’orge alors appelée malt, en général préparée dans es entreprises autonomes des brasseries : les malteries. Mais on utilise par exemple du blé germé pour fabriquer la bière blanche. Il existe aussi, surtout en Asie des bières à base de riz germé. Quand elle est brassée sans houblon, la bière s’appelle « cervoise ».
La qualité de l’eau utilisée pose problème qu’elle provienne d’une source surtout dans notre région où elle est très calcaire voire pire comme le montrent des exemples récents, ou a fortiori qu’elle provienne du retraitement d’eaux usées.
Autre problème celui des contenants. En verre ou en métal ? SI on utilise les deux ça implique la mise en place de deux chaines d’embouteillages que seules les très grosses brasseries peuvent financer. Récupérer les contenus en verre par le biais d’une consigne pourrait-être une solution, mais les brasseurs, surtout français, utilisent souvent des bouteilles différentes pour individualiser leurs produits. Il faudrait donc au préalable standardiser les bouteilles ce qui peut obliger les verreries à supprimer des non encore économiquement amorties et donc susciter de leur part une certaine réticence, sans compter la modification des chaines de fabrication des verriers, la création de station de lavage grande consommatrice d’eau, voire des problèmes monétiques engendrés par la multiplication de l’usage de petites sommes en petite monnaie.
Puis vint la visite de la brasserie. La totalité de l’activité s’exerce dans un bâtiment neuf d’une sobre élégance, très haut de plafond en raison de la chaleur Sur une superficie d’environ la moitié d’un terrain de football dans des machines en inox flamboyant et avec une propreté digne d’un laboratoire. Le processus de fabrication est impressionnant. toutes les opérations de l’entrée des différents produits, leur assemblage, leur cuisson, leur fermentation, jusqu’à la mise en bouteille, sont automatisées. Un merveille de technique, d’ingénierie et d’informatique. Finis les chaudrons en cuivre des anciennes brasseries.
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Puis nous passons à table, mais après avons goûté quelques-unes des bières brassées sur place (mais dans des petits verres), que nous avons tous trouvées excellentes et pas par politesse.
Il nous a été ensuite proposé un repas style buffet, bien dans le ton de la maison, original et avec un choix de plats variés.
André