« VENDS TES BLOGS ! »

C’est normal qu’un gars qui accepte d’être trésorier national de ProBus France me donne ce conseil* (voir titre de la rubrique).

Ah ! Le Vendée Globe !... Lors de la dernière réunion, Jean-Claude nous a appris moultes choses sur cette course, le Vendée Globe, à la voile, autour du monde, en solitaire, sans escale et sans assistance opposant des voiliers monocoques.
Rien qu’en lisant cette « définition », nous avons l’essentiel de l’essence (bien que le carburant soit plutôt… éolien) de cette course.


Si la notion de « à la voile », « autour du monde » et « solitaire » sont « évidentes », celle de « sans assistance » est plus discutable si on pense à tous les moyens techniques permettant de se connecter à de nombreuses données (notamment météorologiques).
Si les escales sont effectivement proscrites, il est loisible de retourner au point de départ, Les Sables d’Olonne, à condition de les quitter à nouveau moins de 10 jours après la date du départ. Il faut donc « casser » vite après le départ pour pouvoir se casser rapidement…
Les haltes dans un abri naturel sont admises, à condition de ne pas mettre pied à terre, terre de feu, feu fol….
Si on ne peut pas prendre un animal à bord (imaginez qu’on embarque une pipistrelle sensible aux ultrasons…), il est permis (voire recommandé) de sauver un concurrent en difficulté. Question : qu’en est-il de son implication dans la navigation par la suite ?
La classe des voiliers a évolué au fil des années ainsi que l’exclusion de certaines zones afin d’éviter les glaçons à apéro flottant aux abords de l’Antarctique, par exemple.
Certains critères sont exigés avant de se lancer dans l’aventure pour ne pas attirer les amateurs ou les hurluberlus. Les concurrents ont des motivations diverses : ceux qui veulent gagner et ceux qui sont attirés par l’aventure ou sont passionnés ou en redemandent… 


Les progrès techniques ne sont pas sans risque pour le matériel (c’est bien de gagner du poids pour aller plus vite, mais à quel prix ?) ou pour le skipper qui doivent se protéger et être vigilants (leurs voiliers vont vite et peuvent être soumis à de brusques imprévus). Sans parler des mauvaises surprises comme des containers qui voguent tranquilos à la surface, la casse du matériel ou les problèmes de santé.
La préparation est longue et… onéreuse. Tous les marins engagés ne bouclent pas leur budget et les sponsors misent sur les valeurs sûres.
Jean-Claude nous donne des nouvelles fraîches du classement. A l’heure où vous lirez ces lignes, la fraîcheur n’étant plus de mise, je vous conseille de vous rendre sur votre site préféré pour être informés.
Les bateaux en tête sont, sans surprise, de dernière génération…
Il nous rapporte également quelques anecdotes remarquables des éditions précédentes. Pour satisfaire votre curiosité, vous pourrez en retrouver certaines en consultant les sites suivants :
https://www.vendee-tourisme.com/les-10-choses-que-vous-ne-saviez-pas-sur-le-vendee-globe https://blog.initiatives.fr/histoire-vendee-globe-23919 
https://www.ouest-france.fr/vendee-globe/vendee-globe-calecons-oublies-cles-de-voiture-embarquees-les-folles-anecdotes-des-departs-dfec6304-9cfc-11ef-ad61-4b47559018ee 
https://www.eurosport.fr/voile/vendee-globe/2016-2017/dix-moments-qui-ont-ecrit-la-legende-du-vendee-globe_sto5937598/story.shtml 

Un grand merci à notre ami Jean-Claude pour cet exposé intéressant (en tout cas pour un néophyte comme l’auteur de ces lignes qui ne suit pas spécialement l’évolution de la course).

* bien sûr, étant quelqu’un de sérieux (quoique…), Jean-Claude ne m’a jamais susurré un tel conseil (mais il aurait dû !)