Des clubs, il en existe de toutes sortes : "de foot", "ciné", "aéro", "night" "de boxe", "sandwich", "vidéo", "de tir" "fauteuil", "Mickey", "fan", "de gym", "service", j'en passe et des bien pires.
Il y a aussi les putters, fers, wedges, drivers, etc. et... les "amicaux" : voilà sans doute la raison pour laquelle notre passation de collier nous réunissait au golf de Brigode...
Aucun d'entre nous n'a osé porter de "knickers", si cher à Tintin (jusqu'à son dernier album en 1976 ; il semblerait que ce changement ait été rectifié dans les adaptations ultérieures de l'album "Tintin et les Picaros" en raison de la désapprobation de nombre de lecteurs... quel rapport avec la passation de collier, me direz-vous ? aucune, vous répondrais-je, mais il fallait contribuer -de façon ad hoc- à votre érudition).
Heureuses et heureux de se retrouver et d’échanger en ce début d’année.
Le président sortant, Jean-Pierre, s'exprime, selon son habitude, en vers (mais pas contre tous, remerciant, au contraire, l'ensemble des membres, pour cette belle année ; N.D.L.R. : qu'il a animée avec brio et le soutien indéfectible de Jannick).
Les interventions mêlent sourires et sérieux : le public est à l’unisson...
Christian (pour ceux qui auraient du mal à suivre, c'est notre nouveau président), qui, de son côté, a concocté un programme déjà bien élaboré, s'exprime, lui, en prose ; toutefois, ne voulant pas être en reste, il esquisse, en fin de propos, quelques pas de stances (joliment troussées). Il souhaite, bien sûr, que notre année probusienne soit bonne, mais forme aussi des voeux plus personnels à l'intention de chacune et chacun d'entre nous. Selon ses propos, un président grand succède à un grand président... chou vert et vert chou, quoi !
Pendant que les hommes parlent collier, les dames s’envoient des fleurs...
Au cours du sympathique dîner qui suit, Jean-François nous retrace, photos à l'appui (et avec les nombreuses touches d'humour que nous lui connaissons) les sorties, visites, voyages et intronisation de l'année. L'occasion d'attirer notre attention sur certains de nos comportements : rien n'échappe à son œil avisé ! Yves, de son côté, essaie de nous persuader que l'an 2025 risque d'être noyauté par l'/oto/ (quelle que soit son orthographe)... et prône l'autodérision.
Comme chaque année, le club était presque au complet pour célébrer dignement cette transmission des devoirs présidentiels dans une excellente ambiance.
Et comme l'a fait Jean-Pierre au terme de (presque*) chaque réunion en 2024, achevons cette chronique par une citation de circonstance : “Jamais je ne voudrais faire partie d'un club qui accepterait de m'avoir pour membre.” (Groucho Marx)
* il lui est arrivé de pécher par omission...
Crédit photos : Claude