11ème édition (déjà !) de notre rencontre annuelle, aoûtienne, amicale, agréable, accueillante, admirable et armoricaine…
Lorsque 13 couples sur les 23 que compte Flandre 40ème se retrouvent deux jours, à l’ouest, la dernière semaine d’août, on ne peut pas considérer cela comme anecdotique dans la vie d’un club.
Cette année, destination Lancieux, Saint-Briac-sur-Mer, Dinard et alentours.
La météo étant clémente, après un déjeuner pris face à la plage de Saint-Sieu (à Lancieux), nous arpentons la mythique et dinardaise Promenade du Clair de Lune, depuis la plage du Prieuré.
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En parcourant ce magnifique sentier, nos pas nous mènent au Palais des Arts et du Festival pour visiter l’exposition « Elizabeth et Gérard Garouste, l’art à la Source ».
Dans ce couple d’artistes contemporains (ils sont dans la moyenne d’âge probusienne), madame est architecte d’intérieur et designer, monsieur est peintre et sculpteur.
Les explications de la guide ne sont pas de trop pour (essayer de) comprendre les démarches intellectuelles des deux créateurs...
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Ne pensez pas pour autant que la visite fût barbante…
En 1991, Elizabeth et Gérard (ben oui, nous sommes devenus très intimes après ce qu’ils nous ont donné à voir) créent une association, La Source (d’où l’intitulé de l’exposition), permettant à des enfants en difficulté sociale, familiale ou scolaire d’accéder à l’art. Ils font appel à une grande diversité d’autres artistes qui interviennent auprès de ce jeune public.
Une partie de l’exposition est d’ailleurs consacrée à la présentation de productions (ou faut-il déjà parler « d’œuvres » ?) issues de ces ateliers. Pour en savoir plus : https://www.lasourcegarouste.fr/ (N.D.L.R. : si j’ai eu un peu de mal avec l’exposition elle-même, j’ai bien apprécié cette démarche et ce qu’elle véhicule).
A propos de véhicules, nous les retrouvons – heureusement ! – en empruntant (soyez rassurés, nous l’avons rendu) un chemin un peu plus court qu’à l’aller avant de terminer la journée à Saint-Briac autour de superbes plateaux d’huîtres (ou d’assiettées de saumon fumés pour ceux qui n’apprécient pas [ou ne peuvent ingérer] ces mollusques bivalves [parce qu’ils le valvent bien ?]).
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Je suis devenu membre car on m’avait dit que c’était un club sérieux…
La nuit porte conseil et permet, surtout, de prendre un repos bien mérité avant d’attaquer une nouvelle journée.
Direction la Malouinière de la Ville-Bague à Saint-Coulomb. Pour mémoire, une malouinière est une demeure de plaisance, le plus souvent vaste, construite par des (riches) négociants et armateurs de Saint-Malo aux XVIIe et XVIIIe siècles.
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Des objets de valeur, chinés au gré des ventes et des vents qui ne manquent pas d’hétéroclisme…
Nous y sommes reçus par la propriétaire, madame Marie-Hélène Cojan qui nous en narre l’histoire et nous invite à la suivre dans les différentes pièces de rez-de-chaussée jusqu’à une étonnante collection de vaisselle et d’argenterie. Pour le reste, les meubles d’époque, objets maritimes, armes, documents, collections (variées), maquettes, tableaux, tapisserie, etc. satisfont notre regard. Au cours de cette découverte, de façon surprenante, on observe, mais on peut aussi toucher ou manipuler… Nous sentons bien, à travers les propos de notre hôtesse, que maintenir un tel site en état n’est pas de tout repos et que cela nécessite beaucoup d’énergie et d’imagination…
Pour en savoir plus : https://www.lavillebague.com/ et autres sites.
Si certains mettent les pieds dans le plat, d’autres les mettent carrément sur la table !
Dans la même commune, nous faisons halte à la Ferme Breizh Café (une étonnante chaîne de crêperies qui va de la Bretagne au Japon en passant par Paris). Le site qui nous accueille est bien celui d’une ancienne ferme. Point ce chichi : les tables et sièges sont faits de palettes (ou de rondins) : la souplesse de certains est mise à rude épreuve... La galette - saucisse - frites, la crêpe dessert (de préférence dégoulinante de caramel, de confiture ou de beurre... qui n’épargnent guère jupes et pantalons…) et la bolée de cidre, pris en plein air, régalent la joyeuse bande.
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Être aussi prêt de la « perle de la côte d’Emeraude » sans faire un détour chez un ostréiculteur serait aberrant. Or, nos G.O. sont des gens sensés et, pour finir en beauté ce séjour, ils nous proposent de visiter la Ferme Marine de Cancale où nous en apprenons un peu plus sur ces coquillages dégustés la veille au soir. C’est un peu « touristique », mais pas inintéressant. (N.D.L.R. : Notons, au passage, qu’après la polémique lyonnaise dite « de Bartholdi », nous aurons maintenant la cancalaise dite « triploïde » …).
Merci à Béatrice, Brigitte, Pascal et Jean-Claude pour leur, toujours sympathique, accueil et pour la qualité de l’organisation ainsi que la réservation d’une météo à la hauteur.
Je crois pouvoir affirmer sans trop prendre de risque que les participantes et participants ont pris le chemin du retour ravis de ce séjour et des bons moments passés.
Crédit photos : Claude
N.B. : ah oui ! j’allais omettre de vous préciser que le titre est une traduction (très approximative et très personnelle) de « Beau(x) Nez Rouge(s) – août 2024 » ; celte, les vrais bretons bretonnants y trouveront à redire : qu’ils me pardonnent cette incartade ; en outre, je n’ai pas trouvé d’informations quant à l’usage du pluriel dans cette langue celtique brittonique.
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